COLLECTION : " LA PEAU ANALOGIQUE "
Pour ce 5ème opus de la collection littéraire LA PEAU ANALOGIQUE®, Patrick Moureaux et Corinne Déchelette vous invitent à une visite guidée de la peau par le prisme de l’architecture et d’une construction d’analogies et de métaphores mettant en scène le béton, matériau qui donne forme aussi bien à des habitats sociaux qu’à des joyaux architecturaux.
La peau, tel un édifice cutané, telle une
œuvre monumentale qui s’offre au monde est la signature de chaque personne, de la même manière que certains bâtiments se hissent fièrement vers le ciel, incarnent la vision d’un architecte jusqu’à devenir parfois le symbole d’un pays tout entier.
Peau et habitat, tous deux couvrent et recouvrent notre intériorité tout en exhibant notre extériorité ; la peau et le béton, une interface du dedans et du dehors. Et, ces deux façades peuvent faire illusion : elles montrent et elles cachent. Mais, ne nous trompons-pas, la peau - celle qui recouvre notre corps et la peau des bâtiments - n’est pas qu’une question d’apparence. Et, la peau de béton, serait-ce avoir la peau dure ?
La peau en architecture, comme en médecine, est une épaisseur fonctionnant, s’activant et se nourrissant en profondeur du corps tout entier, âme et remords inclus.
Extrait de la préface de Rudy RICCIOTTI
Architecte